Réflexes Archaïques

Nous en avons tous. Ils constituent la base essentielle de notre construction et de notre développement. Cependant, non-intégrés ils impactent nos sphères cognitive (apprentissage, concentration,…), émotionnelle (gestion du stress, confiance en soi,…) et sensori-moteur (posture, difficulté d’écriture,…).

Qu’est ce qu’un réflexe archaïque ?

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Les réflexes archaïques sont des mouvements automatiques et involontaires déclenchés suite à une stimulation sensorielle ou motrice. 

Ils font partie intégrante du système nerveux, essentiels au développement neuro-sensoriel et moteur. Ils sont à la base de notre développement comportemental, cérébral, corporel, cognitif et émotionnel. 

Leurs principaux rôles sont de garantir notre protection, de nous nourrir, de nous permettre de bouger et d’assurer notre coordination. 

Comment ça fonctionne ?

Les réflexes archaïques, la majorité d’entre eux, apparaissent in utero. Les autres émergent au moment de la naissance ou dans les premiers mois de vie. Dans la période in utéro, certains permettront au foetus de se tourner, se fléchir puis se défléchir. Les réflexes impliqués dans la naissance sont eux orientés vers la survie : le réflexe de succion par exemple permet au bébé de téter sans qu’on ait eu besoin de lui apprendre. 

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Au fur et à mesure que l’enfant grandit, grâce à la répétition des mouvements réflexes et à la création des fibres neuronales, il va pouvoir passer aux étapes suivantes de son développement, étapes de plus en plus complexes qui vont lui permettre d’acquérir une motricité volontaire conduisant à des gestes fluides et coordonnés, un bon équilibre postural, une stabilité émotionnelle et la capacité d’apprendre, de raisonner, etc….

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Pour que le développement de l’enfant se déroule correctement, chaque réflexe doit émerger, avoir une phase d’activité puis s’intégrer, c’est-à-dire s’estomper afin de laisser la place aux autres réflexes archaïques puis aux réflexes posturaux perdurant toute la vie. Ce processus d’intégration des réflexes archaïques se termine à la fin de la première année de vie pour la majorité des réflexes, mais perdure jusqu’à environ 3 ans pour certains d’entre eux.

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Les réflexes archaïques sont donc fortement impliqués dans les apprentissages: les neurosciences ont démontré le rôle du mouvement dans le développement de l’enfant et son impact sur les émotions, les comportements et les apprentissages. Et inversement.

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Le problème réside lorsqu’un réflexe est hypo-actifs ou en supraliminaire, voire lorsqu’il n’émerge pas. Suite à un choc, il peut persister au lieu de s’inhiber, ce qui empêchera la bonne mise en place de compétences aux niveaux corporel, émotionnel, relationnel et cognitif. 

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Lorsqu’un réflexe n’est pas correctement intégré ou qu’il est hyper-actif (supraliminaire), il vient parasiter notre fonctionnement interne: le système nerveux est surchargé d’informations donc moins disponible pour l’apprentissage (physique, émotionnel et cognitif). Ce déséquilibre sera intensifié sous le coup du stress ou de situations inconfortables. 

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Sous forme de petit quizz, je vous propose de découvrir les différents effets que peuvent avoir des réflexes archaïques non intégrés. C'est une liste non exhaustive, qui ne représente en aucun cas un diagnostic. Voyez-y des indications, pistes de réflexions, et si vous avez des questions, contactez-moi.