top of page

Problème au genou

Avant de lire ....

Je souhaite vous partager que dans ce que je décris ci-dessous, je fais certains liens qui attrait au langage des oiseaux, que je détaille dans un post sous la rubrique "Actualités et Partages".

Ce sont des associations d'idées qui peuvent parfois interroger, questionner, bousculer certaines personnes. 

Je souhaite simplement vous assurer que dans chaque séance je vérifie, par le biais du test musculaire si je peux transmettre à la personne les informations que son corps me partage et les connaissances et idées que j'ai.

Ci-dessous se trouve un compte rendu de séances résumées. Il est le moyen pour moi de vous partager des concepts, des outils, des points de connaissance. Même avec la plus grande rigueur je ne pourrais donner l'exactitude de ce que la consultante a ressenti, compris, vécu et partagé avec moi pendant la séance. D'autant plus qu'aujourd'hui j'ai le temps de la prise de recul, et j'ai donc la possibilité de faire des liens qui ne m'étaient pas forcément de suite apparus. 

 

Ainsi, je préfère vous demander de lire ce partage de séance depuis l'angle d'une histoire à caractère inspirant, permettant de vous interroger par rapport à votre propre histoire, de vous ouvrir l'esprit à d'autres choses, plutôt que de le recevoir comme une vérité absolue et factuelle.

Merci de votre compréhension. 

T. a plus de 50 ans. Elle est venue me voir suite à une chute de vélo deux mois auparavant (car "elle était en train de cogiter et avait perdu le contrôle") et depuis, une douleur au genou gauche persistait.  

 

Le travail s’est effectué sur trois séances.   

 

T. m’explique qu’elle chute depuis toujours mais surtout en ce moment. Elle me dit que depuis cette chute elle “traîne la patte” alors que d’habitude elle n’arrive pas à s’arrêter.​ Elle ajoute qu’en ce moment c’est compliqué avec ses nombreux frères et soeurs. Elle a toujours eu du mal à trouver sa place au sein de la famille. Place qu’elle a senti perdre davantage au décès de son frère jumeau il y a plusieurs années.

Séance 1

Deux grands concepts sont intervenus dans cette séance :

 

Théorie de l’Attachement

Modèles Internes Opérants (M.O.I)

T. avait peur de son papa qu’elle voyait comme être un homme qui ne supportait pas la pression. Il était, selon les propos de T. « méchant, violent » et il « tapait sa femme ». Il était comme un étranger pour elle, et elle devait le vouvoyer. Sa maman était mère au foyer et n’est jamais partie. 

 

Le test musculaire de T. nous a emmené à différents âges pour récolter les informations nécessaires et rééquilibrer afin de retrouver de l’harmonie en soi et arrêter d’être en déséquilibre (intérieur et extérieur = trop de cogitations, chutes à répétitions, bouleversements émotionnels, etc.). Nous avons travaillé sur :

  • ses M.O.I et ses attachements d'enfant, pour ne plus se retrouver dans des situations sans issue où elle s'efface (nettoyer la loyauté envers la maman pour libérer le Féminin), et pardonner au Masculin. Nous avons tous et toutes une part d’énergie féminine (Yin) et une part d’énergie masculine (Yang) en nous. Ces énergies peuvent être impactées par ce qu'on a pu voir et acquérir de nos parents. Une des conséquences peut être de ne pas écouter ce que l'on ressent profondément et de ne pas oser dire quand les situations ne nous conviennent pas. 

  • nettoyer l'hypervigilance constante de l'enfant pour ré-accueillir une part d'elle effacée : le Féminin = le temps de pause, d'accueil, de soin. Lorsque, enfant, j'ai enregistré un masculin violent, le manque d'environnement sécurisant me demande soit de me battre, de fuir ou de m'inhiber. De part son histoire, "perdue" au milieu tous ces enfants, et face à des modèles parentaux peu sécurisants, T. a développé un mécanisme de protection dans le silence, la transparence, et l'évitement des coups. La meilleure tactique pour éviter les coups étant d'être toujours dans l'action (énergie Masculine), ne jamais s'arrêter.

 

Or nous avons besoin de ces temps calmes qu'apportent l'énergie féminine, ces temps d'introspection, de repos, d'accueil des émotions, de douceur envers soi, de lâcher prise. Sous peine de tirer sur la corde et d'en perdre une certaine souplesse et flexibilité. 

En s'autorisant à lâcher le contrôle et la multitude d'activités, T. s'autorise à être. Nous l'avons reconnectée à l'accueil de sa vulnérabilité, à accepter de "plier". Selon Brené Brown, professeure, la vulnérabilité est au coeur des émotions et des sentiments. Ressentir, c'est être vulnérable. Dès lors, on ne peut penser que c'est une faiblesse ou cela reviendrait à dire que le sentiment est une faiblesse, or c'est notamment ce qui donne le sens de la vie et parfois un but. Accueillir sa vulnérabilité peut revenir à accueillir ce qui nous guide, ce qui parle de nous. 

Séance 2

Le genou est moins douloureux mais encore raide. T. est surtout tourmentée car le fils de son compagnon a emménagé chez eux pour ses études. Elle est tourmentée, elle se sent coincée. Cette situation impact même la relation avec son conjoint puisqu'elle n'arrive pas à s'imposer.

Le test nous emmène sur la vie de T. in utero où déjà là elle a dû partager son espace, son territoire avec quelqu'un. Puis tout au long de sa vie, notamment de par la taille de sa famille, elle n'a pas réussi à trouver son propre territoire refuge où se ressourcer. En devenant adulte et dans cette relation elle avait réussi à créer son cocon, mais l'arrivée du jeune homme a déstabilisé cet équilibre la plaçant face à sa difficulté de poser ses limites. C'est une profonde colère qui était ressentie, de part l'atteinte à son besoin vital d'avoir son refuge, mais qui ne pouvait s'exprimer. Rappelons que T. a souvent eu l'habitude de chut.er pour ne pas faire plus de vagues dans un foyer déjà troublé. 

Nous avons libéré les mémoires du passé qui l'empêchaient de poser les frontières de son espace et de se sentir chez elle, lui permettant d'intégrer cette autorisation intérieure de faire reconnaître ses limites et son territoire dans sa relation aux autres.

La notion de territoire est très importante. Il est important d'intégrer que nous avons tous notre place et que nous la méritons cette place. Intégrer que nous avons notre place dans une tribu, que l'on appartient à cette famille comme membre à part entière pour nous autoriser à accueillir tout ce qui nous compose et de l'exprimer (émotions, besoins, attentes, envies...). Ceci parle de notre rapport à la valeur que l'on se porte. Si je me suis pas sentie entièrement accueillie de manière sécurisée dans le foyer auquel je suis sensée appartenir, j'ai peut être doutée de ma valeur, et de la place que je suis autorisée à prendre. 

Quand on regarde la situation d'un point de vue symbolique : un père qui est violent, une mère qui ne peut partir (pour diverses raisons) mais qui donc dans une certaine mesure "accepte" et "laisse faire", on peut émettre l'hypothèse que T. a grandi dans un contexte familial où l'énergie masculine (d'action) pouvait outrepasser les limites des territoires des autres, avec un féminin qui ne se protégeait pas. La violation de territoire est "légitimisée".

Quand aujourd'hui, le beau fils entre sur son territoire à elle, une profonde colère naît mais ne ressort pas. Elle est en désaccord profond mais ne peut l'évacuer puisqu'elle n'a pas, étant petite, intégrée qu'elle avait le droit qu'on reconnaisse son territoire et sa valeur. 

Séance 3

Le genou est de plus en plus souple. Les relations à la maison se sont améliorée, elle se sent mieux dans cet espace. Mais elle est tracassée par un problème au travail : sa cheffe qui tend à humilier ses collaborateurs et en particulier T. s'en est de nouveau prise à elle. Cependant cette fois-ci, et pour la première fois, T. a hurlé plus fort qu'elle. Elle ne s'est pas reconnus mais s'est sentie bien et fière. 

Elle se demande comment naviguer dans cette relation où elle se fait drainer de son énergie notamment. 

Le test nous emmène directement à ses 7 ans. Année difficile puisque son frère jumeau, alors qu'il jouait avec elle dans la rue, s'est fait renverser par une voiture. S'en sont suivis 6 mois de coma pour ce jeune garçon. On peut imaginer toute l'attention et la tension qu'il y a pu avoir autour de ce petit garçon, quand cette petite fille, qui avait elle aussi vécu un événement traumatique, n'a pas forcément était reconnue dans ce qu'elle vivait. Elle a intégré que malgré le grand drame qu'elle vivait, elle n'avait pas la priorité, l'autre était plus important. Nous avons travaillé sur son genou gauche directement (symbolique à voir ci-dessous).

Puis nous nous sommes reconnectées à ses 27 ans lorsqu'un de ses frères est décédé au mariage de sa soeur alors que T. n'avait pu être présente puisqu'elle venait de se faire opérer. Sa soeur lui en a voulu de ne pas avoir été là et T., par peur de ne plus appartenir au clan, a plié face à ce conflit : elle n'a pas partagé sa peine et a reçu les accusations de culpabilité sans rétorquer.

Nous avons renforcé son sentiment d'appartenance pour pouvoir intégrer que

"D'égal à égal avec l'autre, je mérite de m'affirmer complètement". 

La situation avec sa cheffe a simplement montré qu'après la séance n°2, T. était prête à délimiter et à défendre son territoire, sa valeur et sa place. Cependant à l'époque, elle n'avait pas encore intégré qu'elle avait tout autant de légitimité qu'une autre personne pour poser ce droit de respect. Ca s'est donc passé dans la force. On peut imaginer que désormais les choses vont pouvoir se mettre en place et être partagée avec davantage de douceur et de souplesse puisqu'elles sont intégrées. 

Le travail sera à continuer dans 3 mois (c'est le test qui nous l'a dit :) )

Symboliques du GENOU

  • Je-Nous (qu’elle est la place du Je, sa relation  avec et dans le groupe/couple)

  • A-t-on trop plié face à l’autre ?

  • Devrions-nous être plus flexible avec l’autre ?

Expressions autour du genou fortes de sens et double sens

"Etre mou du genou"

"Mettre un genou à terre"

"Se plier à la volonté de l'autre, des autres"

"Être sur les rotules"

"Se mettre à genoux"

“Plutôt mourir debout que de vivre à genoux.”

bottom of page